Sélectionner les mots-clés
Le but de la sélection est de réduire le volume d’information à l’essentiel selon son intention de lecture. L’erreur la plus fréquente est de surligner au fur et à mesure d’une première lecture, alors qu’une vue d’ensemble du texte ou du paragraphe est nécessaire avant de commencer à sélectionner des informations pertinentes (Ruph, 2010).
Savoir identifier les mots-clés dans un exposé ou un texte que vous devez lire vous sera utile tout au long de vos études et dans votre vie professionnelle. Les mots-clés servent d’aide-mémoire pour retrouver l’information pertinente lors de la révision de notes de cours pour un examen ou lors d’un exercice (Barbeau et al.,1997). Après un cours ou suite à la lecture d’un texte, vous pourriez relire vos notes et identifier les mots-clés en utilisant un surligneur, en les encadrant dans le texte ou encore, en les écrivant dans la marge à gauche (selon la méthode qui vous convient le mieux).
Identifier les mots-clés pour répondre à une question d’examen peut aussi aider à vous rappeler de l’information pertinente pour y répondre. Vous pouvez aussi utiliser ces mots-clés pour vous aider à structurer la rédaction de votre réponse en identifiant les différentes parties de votre plan d’écriture.
Les avantages
L’identification des mots-clés contribue à améliorer votre compréhension de ce que vous lisez. Elle facilite la rétention de l’information et la récupération des informations importantes dans la mémoire à long terme.
Pour amorcer votre démarche
Questions à vous poser :
Quel est le mot ou le concept qui identifie le mieux le propos d’un paragraphe, d’un texte ou encore d’une section de mes notes de cours?
Lors de la lecture d’un texte, identifiez les mots-clés en les surlignant avec un marqueur (les encadrer ou les écrire dans la marge).
Pour intégrer cette stratégie, choisissez un texte à lire (ou que vous avez déjà lu) ou encore des notes que vous avez prises pour l’un de vos cours. Identifiez les mots-clés.
- Appliquez cette procédure à un autre texte que vous avez à lire dans le cadre d’un autre cours en adaptant votre démarche.
- Appliquez cette même démarche dans toutes les lectures à faire dans le cadre de vos cours. Pour ne pas vous décourager :
- Faites cet exercice deux fois immédiatement (pour deux textes ou matières différents)
- Reprenez cet exercice demain, deux autres fois, en tentant de le faire mieux et un peu plus rapidement.
- Reprenez cet exercice une fois par jour, durant les trois prochaines semaines, dans l’objectif de bien le faire et d’accélérer votre rythme, lorsque c’est possible. Appliquez cette stratégie pour l’ensemble de vos lectures académiques.
Exemple[1] :
En gras, les mots-clés du paragraphe.
Et nous sommes peut-être beaucoup plus redevables que nous le pensons aux Amérindiens. Les emprunts culinaires, allant de l’eau d’érable à la courge, au haricot, au maïs et même à la tomate… et la connaissance de plantes médicinales, voilà autant d’éléments sous-estimés. Qui oserait penser que l’idée même d’égalité, au cœur de nos chartes des droits et libertés, pourrait nous venir en partie de l’influence des Amérindiens? Et l’esprit sportif? Y aurait-il de l’amérindien là-dedans aussi? Très certainement! Des auteurs affirment que des colons suivirent l’exemple des Autochtones « et apprirent ainsi à développer un esprit d’équipe qui était peu valorisé dans les jeux européens ». (Côté et al., 1992, p.130)
Sources :
[1] Extrait de : Lepage, P. (2011). Mythes et réalités dur les peuples autochtones. Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, p.7.
Identifier la ou les idée(s) principale(s)
L’idée principale d’un paragraphe est la phrase résumant les propos de l’auteur qui lui permet d’exposer son sujet. Sélectionner consiste, par différents moyens, à rechercher et à identifier les informations pertinentes possédant certains critères prédéterminés (Bégin, 2008). Sélectionner permet de réduire la quantité d’information à mémoriser en mettant en évidence l’information importante soit en annotant, soit en soulignant certains extraits d’un texte. Il importe de rappeler qu’«un texte entièrement souligné est équivalent à un texte non souligné» (Barbeau et al., 1997, p. 39). Pour éviter cette erreur, vous ne devez pas commencer à souligner dès la première lecture car vous ne connaissez pas le contenu global du texte. Souvent, une deuxième lecture est nécessaire avant de surligner des informations dans un texte (Sanchez et Maldonado, 2001).
Utiliser les caractéristiques typographiques
Sélectionner les informations consiste à en privilégier certaines et donc, à en écarter d’autres. Les caractères gras, italiques, soulignés ou encadrés de certains mots ou de phrases dans un texte servent à attirer l’attention du lecteur et à vous donner des indices sur l’importance que l’auteur accorde à ces éléments (Ruph, 2002). Lorsque les textes contiennent des caractères typographiques, il s’agit d’y référer afin de voir l’idée que l’auteur tente de faire ressortir.
Où se trouve l’idée principale?
L’idée principale se trouve généralement au début du paragraphe. Les autres phrases serviront à fournir des détails afin de mieux expliquer et des exemples pour illustrer un propos (Elder, 2008). Toutefois, l’idée principale peut aussi se trouver à la fin d’un paragraphe car certaines précisions peuvent être nécessaires afin de saisir l’idée principale. Cette dernière peut être située au milieu du paragraphe si l’auteur décide de débuter son paragraphe avec une question pour introduire son sujet et ensuite y répondre par un énoncé général à titre d’idée principale.
Habituellement, l’idée principale est explicite dans le texte, c’est-à-dire que celle-ci est clairement exprimée dans une phrase. Cependant, il peut arriver que l’idée principale soit implicite, c’est-à-dire que celle-ci ne soit pas clairement énoncée en une phrase, ce qui veut dire que le lecteur devra l’inférer, ou la déduire, à partir d’éléments présents dans le texte et ensuite la formuler dans ses propres mots (Giasson, 1990).
Les avantages
L’identification de l’idée principale améliore votre compréhension du texte et la rétention des informations importantes, assurant ainsi des apprentissages durables. Elle évite de revenir plusieurs fois sur les mêmes informations et améliore votre concentration lors de vos lectures.
Pour amorcer votre démarche
Si vous souhaitez développer cette habileté, vous devrez améliorer votre capacité à distinguer l’essentiel de l’accessoire en vous exerçant le plus souvent possible. Voici quelques suggestions :
- Différentes couleurs peuvent être utilisées pour souligner l’idée principale, les idées secondaires et les idées de soutien.
- Si vous vous apercevez que vous avez souligné trop de mots dans une page, vous pouvez souligner à nouveau entre huit à dix mots à l’aide d’une autre couleur, ce qui vous servira de repère visuel.
- Vous pouvez éviter de souligner les définitions et les exemples en annotant simplement en marge les abréviations (déf. et ex.), car il faut garder en tête que moins de 10% du texte doit être souligné.
Questions à vous poser :
- De quoi parle-t-on dans le texte ou le paragraphe?
- Quel est le point de l’auteur concernant le sujet abordé dans le paragraphe?
- Qu’est-ce que l’auteur veut dire dans ce paragraphe?
Les caractéristiques de la phrase contenant l’idée principale explicite
- La phrase énonçant l’idée principale doit toujours contenir le sujet (le mot, le nom ou la phrase qui mentionne le sujet du paragraphe).
- La phrase énonçant l’idée principale doit exprimer une idée complète (si vous pouvez lire la phrase sans avoir à lire le reste du paragraphe, vous devriez être en mesure de comprendre ce que l’auteur veut exprimer).
- L’idée principale est un énoncé général résumant les détails dans le paragraphe. Les autres phrases fournissent des informations spécifiques permettant d’expliquer, d’illustrer, de démontrer ou d’en dire davantage à propos de l’idée principale.
Exemple
(en gras, la phrase contenant l’idée principale explicite)
Il ne faut pas oublier que les journaux ont une «personnalité», voire une idéologie ou une ligne de pensée. Les périodiques semblent présenter les faits de façon objective : le ton des rédacteurs, l’aspect soigné, les photographies et les beaux graphiques, tout concourt à donner l’impression au lecteur qu’il s’agit de la «pure vérité». En réalité, il en va tout autrement. Les revues et les périodiques sont produits par des personnes qui travaillent ensemble à donner une certaine «image» à leur «produit». Les gens peuvent difficilement faire abstraction de leur parti pris, de leurs opinions, de leur idéologie, même s’ils prétendent ne pas en avoir[1].
Il peut arriver, parfois, que l’idée principale d’un paragraphe ne soit pas clairement formulée en une phrase bien que l’auteur fournisse habituellement suffisamment d’information dans un paragraphe pour que le lecteur puisse en déduire l’idée principale. On parle alors d’idée principale implicite.
L’idée principale implicite
Lorsque vous lisez un paragraphe et que vous ne trouvez pas l’idée principale, vous devrez penser à la façon dont vous formuleriez celle-ci à partir des éléments d’information qui s’y trouvent. Ainsi, le lecteur doit écrire ce que l’auteur tente d’exprimer comme point de vue soit en combinant des idées ou mots provenant directement du paragraphe à partir duquel vous formulez l’idée principale ou encore, le lecteur doit recourir à ses propres mots, en la formulant en une seule phrase. La question à se poser est donc : quel est le point le plus important que l’auteur souhaite que je déduise?
Les mêmes critères énoncés pour l’idée principale explicite s’appliquent pour l’idée principale implicite.
Voici trois façons de formuler l’idée principale implicite :
- Ajouter de l’information essentielle manquante à une phrase contenue dans un paragraphe et qui énonce l’idée principale de manière presque complète (ex. parfois, c’est le sujet qui n’est pas identifié dans une phrase)
- Combiner en une seule phrase deux phrases provenant du paragraphe et qui expriment l’idée principale. Ces phrases peuvent se trouver n’importe où dans le paragraphe;
- Résumer les éléments importants en un énoncé de phrase général qui combine les idées importantes issues de plusieurs phrases. Gardez à l’idée que vous ne devez pas inclure de détails. Les informations importantes doivent être seulement des parties de l’idée principale.
Exemple :
Paragraphe :
Afin de concilier les dimensions identitaires et culturelles de l’intérêt de l’enfant autochtone, il ne suffit pas d’adapter nos lois à la culture. Au contraire, c’est à l’intervenant qu’il revient de s’adapter et de s’intégrer. Ainsi, il ne s’agit pas simplement d’acquérir une conscience, une sensibilité ou même des compétences culturelles pour intervenir de manière adéquate en contexte autochtone. Certes, ces aptitudes sont importantes, mais il faut aller au-delà de celles-ci et assurer la sécurisation culturelle.
(tiré de Guay, 2019, dans Rachédi et Taïbi, p.124[2] )
Idée principale :
Pour l’intérêt de l’enfant autochtone, qui inclut les dimensions identitaires et culturelles, l’intervenant doit s’adapter et s’intégrer pour intervenir adéquatement, et la sécurisation culturelle doit être assurée.
Sources :
[1] Dionne, B. (2008). Pour réussir. Guide méthodologique pour les études et la recherche, 5e édition. Montréal : Beauchemin, Chenelière éducation, p.141.
[2] Guay, C. (2019). Le travail social en contexte autochtone : défis et perspectives. Dans L. Rachédi et B. Taïbi (Dir.), L’intervention interculturelle, 3e édition, p. 121-127. Montréal : Chenelière éducation.
Prendre des notes de lecture
Gestion des notes de lecture
Lorsque vous avez besoin de développer une compréhension approfondie de concepts reliés à un ouvrage, à un article ou un texte quelconque, il importe d’organiser l’information à partir de thèmes en vue d’y accéder rapidement (Tremblay, 1989) et ce, en se dotant d’un système de prise de notes. On peut utiliser des feuilles de cartable pour la prise de notes d’un texte où les feuilles sont insérées selon les catégories ou les thèmes (auteurs, domaines, etc.). Cela peut aussi prendre la forme d’un fichier informatique, selon vos préférences. En effet, l’ordinateur est un outil performant pour la prise de notes et leur gestion, en plus de vous permettre d’y accéder rapidement et de sauver du temps de réécriture. Vous pouvez par le fait même modifier et enrichir ces notes en tout temps. Le but consiste à prendre des notes afin d’en garder des traces et de les réutiliser ultérieurement dans vos travaux ou d’autres types d’écrits professionnels.
Extraire des informations d’un texte
La stratégie consiste à extraire les informations qui vous seront utiles soit pour rédiger un travail, faire un résumé, préparer une présentation orale, ou encore réviser pour un examen (Ruph, 2010). Ces notes aident également à la compréhension du texte et à la mémorisation du contenu pour un meilleur apprentissage. Les notes de lecture sont réduites aux informations essentielles d’un texte et doivent être suffisamment complètes pour éviter de revenir au texte original (sauf pour des validations ponctuelles).
Les fiches de lecture
L’élaboration de fiches de lecture est une méthode de collecte et de classement des informations qui a fait ses preuves et qui est toujours utile aujourd’hui. Les notes de lecture permettent d’atteindre deux objectifs :
- maximiser le temps de lecture en accumulant des notes et des extraits de lecture comprenant, entre autres, des informations pertinentes et des réflexions d’auteurs qui pourront être réinvesties dans vos travaux universitaires;
- garder des traces de ses lectures en vue de réutiliser ces notes d’un cours à l’autre, d’une année à l’autre, etc.
Afin de vous permettre de tirer le maximum des textes à étudier, il est utile de vous concentrer sur une partie à la fois, en tirant de chacune des sections pertinentes à votre travail l’essentiel sous forme de résumés succincts.
Les avantages
Elles permettent d’éviter les erreurs d’interprétation.
Elles obligent le lecteur à une réflexion plus poussée pour une compréhension approfondie en vue d’écrire les éléments dans ses propres mots.
Elles facilitent le travail d’intériorisation et de récupération des informations dans la mémoire à long terme.
Pour amorcer votre démarche
Lorsque vous prenez des notes de lecture, il importe de savoir ce dont vous avez besoin de vous servir dans un texte, selon le travail que vous avez à faire : des citations, des résumés, des tableaux, des commentaires personnels ou critiques, etc.
Par ailleurs, vos fiches de lecture devraient contenir ces éléments de base :
- la source complète du document (nom de l’auteur, prénom, année de publication, titre, lieu et maison d’édition, nombre de pages (ou pages consultées) – voir les normes de présentation de bibliographie selon votre domaine d’études;
- des résumés de sections pertinentes à vos travaux (ex. statistiques);
- utiliser les guillemets lorsque l’on veut sauvegarder une citation telle quelle (sinon, c’est une paraphrase). Toujours inscrire le numéro de page d’où provient la citation ou la paraphrase.
- concepts, définitions, énoncés de théorie, copies d’un modèle, schémas, tableaux, etc.
- notes personnelles : critiques, commentaires, réflexions, etc.
Selon la quantité d’informations que vous souhaitez inclure dans votre fiche, vous pouvez également ajouter :
- plan de textes (titres et intertitres)
- synthèse de plusieurs lectures en lien avec le même sujet
Exemple de fiches :
Fiche de lecture 1 :
Loiselle, M. (2010) Une analyse des déterminants de persévérance et de réussite des étudiants autochtones à l’UQAT. Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Rouyn-Noranda. (Rapport de recherche)
Texte très pertinent pour établir le cadre théorique en termes de définition de persévérance, de succès et de réussite. Explique très bien les facteurs liés à la réussite. Elle dit avoir utilisé des auteurs qui ont étudié les Maoris, car les auteurs qui parlent des Autochtones canadiens se sont surtout attardés aux facteurs liés à l’échec.
[…]
Fiche de lecture 2 :
Pidgeon, Michelle. (2016). More Than a Checklist: Meaningful Indigenous Inclusion in Higher Education, Social Inclusion, 4(1): 77-91. L’auteure appartient à la Nation Mi’kmaq.
Mots-clés: Indigenous higher education, Indigenization, post-secondary education, Autochtonisation, éducation postsecondaire, Autochtones.
- 78 But de l’article: explorer ce que signifie l'«indigénisation» à travers des initiatives institutionnelles (politiques, programmes, pratiques) visant à soutenir le succès des peuples autochtones.
- 77 L’auteur définit l’autochtonisation comme un mouvement qui redonne une place aux savoirs et aux manières d’être autochtones à l’intérieur de l'académie, transformant essentiellement les initiatives institutionnelles, telles que les programmes politiques, le curriculum et les pratiques visant à soutenir la réussite et l'autodétermination des Autochtones.
- 80 Wholistic Framework :
Pidgeon utilise volontairement le « w » devant holistique pour démontrer à quel point il s’agit d’un ensemble. Les établissements doivent utiliser un plan de travail holistique afin de comprendre toutes les interrelations entre le spirituel, le physique, l’émotionnel et l’intellectuel, mais également la communauté, le provincial, le fédéral et la Nation et tout ça doit être fait dans la réciprocité, la pertinence, le respect et la responsabilité.
«The 4Rs represent Indigenous perspectives on how Respect for Indigenous knowledges, Responsible relationships, Reciprocity, and Relevant programs and services can transform institutional cultures and practices for Indigenous peoples» (p.81). (Elle s’est inspirer des 4 R de Kirkness et Barnhardt 1991)
Indigenous Wholistic Framework (p.81)
[…]
Sources :
Fiches produites par Mylène Jubinville, agente de recherche aux dossiers autochtones, UQAT
Annoter
L’annotation consiste à écrire dans les marges d’un texte des notes pour vous aider à mieux mémoriser (Elder, 2008). Comme lecteur, vous pouvez utiliser des symboles, des mots, des images et de courtes explications qui vous aideront à vous approprier le contenu du texte que vous êtes en train de lire. L’annotation a comme but de faciliter l’apprentissage actif et implique les processus suivants : la paraphrase, l’utilisation de la structure du texte et l’évaluation de la compréhension (Simpson et Nist, 1990; Nist et Holschuh , 2000).
L’annotation, contrairement au soulignement ou à la mise en évidence d’une information textuelle (par des marques de couleur, par exemple), permet au lecteur de générer des idées dans ses propres mots. Elle permet de garder des traces de ses lectures. L’utilité de cette méthode dépend de la profondeur de traitement que vous effectuez. Si vous ne faites que recopier textuellement, il y a peu de bénéfices. Pour un traitement et une compréhension en profondeur, vous devez annoter dans vos propres mots.
Les avantages
L’annotation vous permet de lire de façon active, d’exercer un contrôle sur votre compréhension et à faire des liens entre les idées.
Elle permet de construire activement les idées et de faire des liens avec ses connaissances antérieures. En ce sens, l’annotation est un processus flexible qui facilite le traitement de l’information en profondeur pour une meilleure compréhension et une plus grande rétention de l’information.
Pour amorcer votre démarche
Voici des exemples de questions à vous poser pour savoir ce qui est pertinent d’annoter dans les marges (Rozzelle et Scearce, 2013) :
Questions à vous poser :
- De quoi traite la section? Comment puis-je résumer l’idée en une phrase?
- Quels sont mes questionnements? (les noter dans la marge)
- Que puis-je lire entre les lignes? Qu’est-ce que l’auteur veut dire?
- Est-ce que j’ai de nouvelles idées? Quelles sont-elles?
- Qu’est-ce que je comprends moins bien?
- Quels sont les liens avec ce que je sais du sujet?
Voici, ce que vous pouvez faire pour annoter les marges des textes que vous lisez :
- Écrire le sujet/thème du paragraphe dans la marge (en un mot);
- Formuler l’idée principale;
- Écrire une courte définition de mots inconnus dans les marges;
- Écrire de courts résumés dans ses propres mots;
- Énumérer les idées (ex. les causes à effets, les caractéristiques);
- Noter les exemples reliés aux concepts (en utilisant l’expression EX : afin de les identifier);
- Noter les liens que vous faites, les inférences, les réflexions;
- Noter des questions d’examen possibles;
- Noter ce qui porte à confusion (ex. à l’aide d’un point d’interrogation(?));
- Noter ce qui vous étonne (ex. à l’aide d’un point d’exclamation (!))
- Souligner de façon sélective les mots-clés et les phrases importantes, tout en indiquant dans la marge ce dont il est question.
- Utiliser l’astérisque (*) pour identifier des éléments importants (conclusion, idées importantes, etc.)
Il est important de personnaliser votre propre système de codage et de choisir ce qui vous convient le mieux. Avec la pratique, vous annoterez vos textes avec plus en plus de pertinence pour votre apprentissage.